Mir s’est transformée en pluie d’étoiles
Il y a vingt ans, la station russe se désintégrait dans l’atmosphère, sacrifiée pour laisser la place à la Station spatiale internationale.
D’aucuns annonçaient la fin du monde. D’autres ont admiré la pluie de météores incandescents qui a strié le ciel du Pacifique Sud. Le 23 mars 2001, Mir, la première station spatiale russe, mise en orbite en 1986, a accompli son dernier tour de la Terre dans un panache de flammes et de fumée, avant de se désintégrer dans l’atmosphère. Ce n’était pas un accident. Les ingénieurs russes n’ont pas trouvé d’autre moyen pour détruire l’installation orbitale de quelque 130 tonnes et de 16.200 m3, après 15 ans de bons et loyaux services autour de notre planète à 300 km d’altitude, que de la précipiter à grande vitesse dans l’atmosphère.