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Henri Guillaumet: «L’ange de la cordillère»

Avec Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz, il fait partie de ces frôleurs de cimes, toucheurs d’étoiles, frères d’âmes : des légendes de l’aviation française et de la fabuleuse aventure de l’Aéropostale.

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De cette trinité, nous connaissons les deux premiers, moins le dernier. Si Guillaumet est l’un des plus grands aviateurs qui exista, sa mémoire persiste car elle est un condensé exemplaire de courage et d’héroïsme. Nous pourrions nous pencher des heures sur sa vie, courte épopée trop vite abrégée. Mais s’il fallait ne retenir qu’un chapitre incarnant l’homme, ce serait celui-ci : en 1930, pilote émérite de l’Aéropostale (ligne aérienne dédiée au service postal), Guillaumet, du haut de ses 28 ans, assure la liaison Argentine-Chili. Il multiplie les vols au-dessus de la cordillère des Andes, sanctuaire de glace culminant à 6.900 mètres, prêt à statufier le premier imprudent. Chaque vol réussi est un petit miracle renouvelé. Le 13 juin (au hasard un vendredi), malgré une météo réticente, il prend les airs. Il se retrouve happé par des courants descendants et est forcé d’atterrir en urgence. Le voici tel un point invisible échoué au milieu de la cordillère.

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