Accueil Actu Soirmag

Marché de l’art: vrai expert cherche «faux»

Dans son laboratoire bruxellois, Patrick Laycock débusque les escroqueries artistiques depuis 45 ans. Il critique aussi un milieu qui flirterait avec la malhonnêteté.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 4 min

Au sol, un bronze thaïlandais. Au mur, une sculpture birmane du XVIIe siècle. Sur le bureau, un bouddha cambodgien. Le trio peut impressionner. Pourtant, deux œuvres sont des « faux ». L’œil naïf n’y voit que du feu, mais Patrick Laycock a de la bouteille. On ne la lui fait pas. Historien de l’art, il est à la tête du «  plus ancien laboratoire privé d’investigation scientifique d’œuvres d’art au monde  ». Depuis 1975, ce Bruxellois scrute avec minutie les pièces qu’il reçoit et les inspecte selon plusieurs méthodes : de la thermoluminescence à la datation au carbone 14 en passant par la fluorescence X. Formé à l’art asiatique, cet expert à la soixantaine bien entamée a étendu son champ de compétences au fil des ans. «  J’ai même analysé de faux sacs Longchamp dans le cadre de mon rôle d’expert chargé de mission judiciaire  », sourit-il depuis son bureau niché au dernier étage d’une imposante bâtisse uccloise.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs