L’inquiétant Nordahl Lelandais
Ce 3 mai débute le procès du bourreau de la petite Maëlys pour le meurtre d’Arthur Noyer, militaire de 24 ans tué en 2017.
Branle-bas de combat à Chambéry. Depuis des semaines, la ville de Savoie prépare ce rendez-vous judiciaire hors norme qui balance entre l’espoir, pour les parents de la victime, de connaître la vérité sur la mort de leur fils et la mise au jour du profil d’un potentiel tueur en série. Contexte sanitaire oblige, la session d’assises a dû être repensée : seul un public limité aura accès aux travées. Ceux qui ne trouveront pas de place, presse comprise, assisteront aux débats en visioconférence depuis une autre salle. Pour l’occasion, la sécurité a été renforcée. En plus d’une escorte quotidienne de l’accusé depuis son lieu de détention, de nombreux policiers quadrillent le tribunal et ses abords. Les cellules ont été modernisées. Coût des travaux : 120.000 euros, un budget spécial accordé par le ministère de la Justice. Des moyens inhabituels qui s’expliquent par le profil particulier de l’accusé et la résonance des sombres affaires auxquelles il est associé.