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Infrabel attaquée en justice

Une plainte en justice accuse Infrabel de dysfonctionnements chroniques en matière de sécurité. Lors d’un accident de train ayant fait trois morts en juin 2016, la distraction d’un conducteur aurait été épinglée à tort.

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Journaliste d'investigation Temps de lecture: 8 min

Huit heures du matin, le 6 juin 2016. Une patrouille de la police de Bruxelles-Ixelles se rend au domicile de Robert De Geyter, qui tient un magasin d’antiquités en plein cœur de la capitale. On est trois mois après les attentats. « Le matin, en allumant mon poste de radio, j’avais eu un mauvais pressentiment », raconte aujourd’hui cet homme meurtri. La suite dure quelques secondes : « Votre fils est décédé hier. Nous sommes désolés. » Pour les policiers, ces moments-là, on préfère les laisser aux collègues. Auprès du papa, l’annonce glaciale résonne aujourd’hui encore comme une trahison. « Marc était conducteur de train depuis des années. C’était sa passion. Il avait des états de service impeccables. La direction de la SNCB aurait pu se manifester… » Très vite, Robert De Geyter va ressentir que son fils Marc n’a jamais été considéré comme une des trois victimes de la catastrophe ferroviaire de Saint-Georges-sur-Meuse, sur la dorsale wallonne qui relie Mons à Liège, mais comme le coupable idéal.

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