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Les années Mitterrand: la rose était trop rouge (1)

Parvenu au pouvoir le 10 mai 1981, François Mitterrand accueille quatre ministres communistes. La droite française agite le spectre des « chars soviétiques sur les Champs-Élysées ».

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Ils sont quatre et ils font peur : Charles Fiterman aux Transports, Jack Ralite à la Santé, Anicet Le Pors à la Fonction publique et Marcel Rigout à la Formation professionnelle. Quatre ministres communistes entrés dans le gouvernement de Pierre Mauroy à la faveur de la victoire électorale de la gauche le 10 mai 1981. Le 21 mai, la passation de pouvoir se déroule entre le nouveau locataire de l’Élysée et Valéry Giscard-d’Estaing, parti sous les huées de la foule à la sortie. En juin, les élections législatives donnent la majorité au PS et à ses alliés au parlement. Mitterrand tient parole : il avait promis d’associer les communistes au nom de l’Union de la gauche. En juin 1972, socialistes, radicaux de gauche et communistes ont signé le Programme commun. Ceux-ci ne savent pas encore que le Président entame alors sa manœuvre d’étouffement du PC qui le réduira pratiquement à néant. Georges Marchais tient des propos d’estrade ; Mitterrand avance tel Machiavel…

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