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Les scandales du folklore estudiantin

Les témoignages de victimes de violences sexuelles lors de « festivités » font froid dans le dos. Critiquées, les universités francophones tentent de réagir.

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Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 6 min

Les témoignages sont dûment numérotés, du chiffre 1 à près de 200. Le premier remonte au 21 mars : «  Il a descendu sa main sur mes fesses. J’étais sous le choc. Je lui ai dit non à plusieurs reprises, mais à chaque fois il réitérait. À un moment donné, j’en ai eu marre. Je me suis laissée faire.  » Sur la page Instagram « Balance ton folklore », les victimes de violences sexuelles livrent des récits anonymes qui s’inscrivent dans le contexte du folklore estudiantin de l’ULB. Ces histoires datent d’il y a quelques mois ou de plusieurs années. Depuis mars, des dizaines de témoignages sont parvenus aux créatrices du compte, des étudiantes bruxelloises elles-mêmes surprises par le flot ininterrompu de confessions. Leur mot d’ordre ? «  Balance pour que la honte change de camp. Parce que le silence et l’impunité ont trop duré.  »

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