Le refuge familial
L’édito de Marc Pasteger.
Le confinement, partiel ou total, a vu baisser le taux d’infidélité dans les couples. Normal. Les possibilités de rencontres et de déplacements étant limitées, chacun est, plus ou moins, resté chez soi. En revanche, les violences conjugales ont augmenté de façon très sensible. Le « Sunday Times » vient de se pencher sur le sujet. Le fait de vivre en quasi-permanence avec quelqu’un met davantage en lumière ses défauts. Les situations qui, « avant », pouvaient laisser indifférent agacent dans un contexte où tout est différent. D’aucuns stressent pour leur travail qu’ils ont peut-être perdu, momentanément ou définitivement. Ou bien pour leur santé et celle de leurs proches. Bref, les nerfs sont plus vite à fleur de peau. Et les querelles éclatent plus souvent.