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Quand un conjoint pousse sa femme à se tuer

La France est le premier pays en Europe à intégrer le « suicide forcé » dans le Code pénal comme circonstance aggravante du harcèlement moral. En Belgique, on temporise.

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Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 6 min

La descente aux enfers d’Odile a duré dix ans, pour s’achever le 1er janvier sur une plage de Toulon, ville portuaire du sud-est de la France. Une décennie de violences psychologiques infligées par son mari. C’est la thèse défendue par sa sœur Fadila et ses frères qui ont récemment déposé plainte pour « suicide forcé ». Il s’agit de la première action en justice de ce type chez nos voisins, un an après l’adoption d’un nouvel article du Code pénal qui porte à dix ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende le harcèlement d’un conjoint qui débouche sur un suicide ou une tentative de suicide. Jusqu’alors, le décès provoqué par le harcèlement moral d’un conjoint n’avait pas voix au chapitre dans la législation française. En Europe, l’Hexagone est le premier pays à franchir le pas, salué par les observateurs comme une «  avancée salutaire  ». «  Toute législation qui aide à reconnaître les violences faites aux femmes est utile et nécessaire

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