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Les musées sans voiture (7): le Musée Vieille Montagne, no man’s land

Véritables joyaux de notre patrimoine culturel, ils regorgent de trésors. Chaque semaine de l’été, l’un d’entre eux est mis à l’honneur dans le « Soir mag ».

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Quelque part entre les frontières, en 1814… Au lendemain de la chute du Premier Empire, alors que les puissances européennes entament une redéfinition des frontières, le Royaume des Pays-Bas et la Prusse se disputent la mine de zinc de la Vieille Montagne, tous deux en revendiquant la propriété lors du Congrès de Vienne. Les discussions sont nombreuses, les négociations âpres. Mais deux ans plus tard, c’est le statu quo : le traité frontalier d’Aix-la-Chapelle maintient les deux frontières telles que fixées à Vienne, entre lesquelles « résiste encore et toujours à l’envahisseur » un petit triangle de terre avec, en son sein, la mine Vieille Montagne. La situation, aussi inédite qu’ubuesque, ne sera jamais réglée. Après son indépendance, la Belgique prit la place des Pays-Bas dans l’équation. Le petit territoire de 344 hectares, lui, subsista jusqu’à la Première Guerre mondiale sous le nom de « Moresnet-Neutre », ne devenant officiellement la commune belge de La Calamine qu’en 1920.

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