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Une fête organisée avec une strip-teaseuse dans une caserne provoque la stupéfaction

L’armée est dans l’embarras depuis la diffusion d’images montrant une soirée dans une caserne où visiblement une strip-teaseuse a été introduite clandestinement.

Temps de lecture: 2 min

Les images viennent d’un journaliste de VTM Nieuws et laissent peu de doutes sur ce qu’il se passe. Elles datent en réalité du mois de mai. Une vingtaine de membres du 3e Bataillon Parachutiste, unité d’élite de la Défense, a organisé une covid-party dans la caserne de Tielen (province d’Anvers).

Il est possible de voir dans la vidéo plusieurs éléments, tout d’abord le non-respect des règles sanitaires appliquées à l’époque. Il est aussi possible de voir un soldat attaché à une chaise et fouetté avec un martinet par la strip-teaseuse, dont la venue devait être discrète. Ce n’est pas la seule scène problématique. L’un des militaires pose nu pour une photo de groupe avec ses collègues. L’alcool coule à flot.

Réaction du ministère de la Défense

Le ministère de la Défense n’a pas tardé à réagir. Une enquête a été ouverte, notamment à propos de la présence de la strip-teaseuse dans l’enceinte de la caserne, ce qui est interdit aux civils. La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder a déclaré : «  Cela n’a aucunement sa place au sein de la Défense et nuit à l’image de tous les militaires qui font un travail exemplaire à l’étranger et en Belgique, notamment pour soutenir la nation pendant la pandémie ou après les inondations  ».

Elle ajoute : «  Des enquêtes sont en cours au sein de la Défense pour trois violations possibles : la sécurité des quartiers militaires, les règles de distanciation sociale dans le cadre de la pandémie de coronavirus et la consommation d’alcool sur le lieu de travail. Si les enquêtes confirment ces violations, la Défense prendra les sanctions disciplinaires et/ou juridiques appropriées  ».

Cette vidéo ternie évidemment l’image des militaires, le comportement est jugé inacceptable. Pour ce qui est du contexte de cette fête, il semblerait que cette soirée fut celle d’un adieu pour un collègue militaire qui rejoignait la police. Marc Thys, numéro deux de la Défense rajoute que : « C’est un comportement inacceptable dont nous n’avions pas connaissance » et « C’est une violation claire de la sécurité dans le quartier et cela ne représente pas les normes et les valeurs au sein de notre organisation ».

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