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Épineuses pensions

L’édito de Benoît Franchimont.

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Ce sera le dernier dossier difficile de ce gouvernement : la réforme des pensions. Une énième réforme : elles s’enchaînent depuis plus de 20 ans pour tenter de faire face, en même temps, au vieillissement de la population (3 millions de pensionnés en 2040 contre 2,2 aujourd’hui), au taux d’emploi trop bas (et donc des recettes de cotisations sociales trop basses) et à la maigreur des montants versés depuis des années. La promesse de la ministre des Pensions Karine Lalieux (PS) est alléchante : une pension minimale complète (pour 45 ans de travail) de 1.500 euros net. Autre objectif de cette réforme encore à discuter avec les autres partis de la majorité : que la pension anticipée (on ne parle pas ici de la prépension, une mise au chômage déguisée) soit accessible dès 60 ans, à condition d’avoir au moins 42 ans de carrière derrière soi, une bonne nouvelle pour ceux qui ont commencé à travailler tôt, souvent dans des métiers pénibles. Et ceux qui ne prendront pas leur retraite anticipée bénéficieront d’un bonus.

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