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Flaubert sur le banc des accusés

L’histoire d’un retentissant procès pour « outrage aux bonnes mœurs ».

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Fin janvier 1857, la sixième chambre du tribunal correctionnel de la Seine accueille un procès pas comme les autres, car sur le banc des accusés se trouve Gustave Flaubert dont le dernier roman – alors seulement dévoilé en feuilleton dans les colonnes d’une revue – intitulé « Madame Bovary », est menacé d’interdiction en même temps que son auteur est accusé d’outrage aux bonnes mœurs. On est sous Napoléon III et on ne rigole pas avec lesdites « bonnes mœurs ». Il faut savoir que le divorce, autorisé dans le contexte des courants révolutionnaires, est à nouveau interdit ! Et que le natif de Rouen risque une peine de prison et la ruine.

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