R. Kelly comparé à un «sex symbol» et à Martin Luther King lors de sa défense
Le procès du chanteur a commencé le 18 août dernier. L’accusation l’a dépeint en un prédateur sexuel. Le chanteur risque 10 ans de prison.
La défense de R. Kelly assure que le chanteur n’est pas un « prédateur sexuel » mais bien un « sex symbol ». Depuis plus d’un mois, le chanteur est en procès pour exploitation sexuelle de mineure, enlèvement, corruption, travail forcé mais aussi extorsion. Les crimes qui lui sont reprochés se sont déroulés entre 1994 et 2018.
L’avocat de la star, Deveraux Cannick a pris la défense de son client et a souhaité se détacher de cette image de « prédateur » et chef d’un « système ». Il a ainsi déclaré à propos de son client : « Son label a commencé à le promouvoir comme un « sex symbol », un playboy, alors il a commencé à vivre une vie de « sex-symbol », de playboy ».
Neuf femmes et deux hommes ont fait face au chanteur. Les victimes ont raconté les abus sexuels, les viols et prises de drogue forcées mais aussi l’enfermement et les faits de pédopornographie. Le chanteur a été décrit par l’accusation comme un « prédateur » qui a mis en place un « système » de contrôle.
Moquerie de la part de la défense
Sur un ton parfois moqueur, l’avocat a au contraire dépeint les victimes, dont certaines étaient mineures au moment des faits, comme des groupies avides d’argent et a ajouté que « beaucoup de gens survivent grâce à R. Kelly
Le jury composé de sept hommes et cinq femmes, devra délibérer sur la culpabilité du chanteur après la plaidoirie finale. L’ancien rappeur risque 10 ans de prison s’il est reconnu coupable de toutes les charges.