«À plat ventre, le nez collé contre le sol»
Foot, magouilles, acharnement et prison.
Condamné en 1997 à huit mois d’enfermement dans le cadre de l’affaire du match truqué OM (club dont il était le patron)-Valenciennes, Bernard Tapie avait survécu à cette douloureuse épreuve en tenant un journal dans sa cellule. À l’occasion de la sortie de l’ouvrage (« Librement » – Plon – 1998), nous l’avions longuement rencontré. Comme à la lecture de son livre, Tapie nous avait touchés, voire bouleversés par instants, quand il racontait dans le détail sa privation de liberté.