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La panade médiévale

L’histoire à table de la semaine.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Aujourd’hui, les conseils en matière d’alimentation infantile pleuvent dans les girons maternels. Quel parent ignore encore les secrets d’une nourriture saine et diversifiée sur la croissance de son enfant ? Pourtant, s’il est venu le temps des cathéters, il n’en fut pas toujours ainsi… Au Moyen Âge, personne n’aurait préconisé autre chose que le lait maternel pour nourrir les bébés. Si tous s’accordaient sur ses qualités, dans la noblesse il n’était cependant pas de bon ton qu’une mère allaite son enfant. On lui choisissait alors une nourrice qui devait ressembler le plus possible à la mère du bébé, car on pensait que l’allaitement permettait le transfert des traits et qualités de celle qui nourrissait. Pour les paysannes, dont le retour au travail des champs faisait diminuer la production de lait maternel plus rapidement qu’elles ne l’auraient voulu, la solution était le lait bouilli de chèvre, de brebis ou d’ânesse.

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