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La reine Elizabeth II n’est plus cheffe d’État de la Barbade, le micro-État vient d’élire sa première présidente

La Barbade avait annoncé l’an dernier vouloir s’affranchir de sa sujétion à la Couronne britannique.

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Le micro-État de la Barbade dans les Caraïbes vient d’élire la première présidente de son histoire. Un événement qui signifie aussi la fin de la sujétion de la Barbade envers la Couronne britannique. Ainsi, la reine d’Angleterre n’est plus souveraine sur la Barbade, l’un des derniers membres du Commonwealth.

La nouvelle présidente, Sandra Mason, 72 ans a été élue au suffrage universel indirect et prêtera serment le 30 novembre prochain. Avant de devenir présidente, Sandra Mason était Gouverneure-générale de l’île. Elle tenait donc le rôle de représentante officielle de la Reine. Sandra Mason avait déclaré : « Ayant obtenu son indépendance il y a plus d’un demi-siècle, notre pays ne peut nourrir aucun doute sur ses capacités à s’autogérer ».

Le micro-État d’à peine 430 km² compte 287.000 habitants. L’île est connue pour ses paysages paradisiaques et son tourisme important. La chanteuse Rihanna, native de la Barbade a été nommée ambassadrice de l’île.

Une préoccupation pour le Commonwealth

Si le lien constitutionnel entre la Barbade et le Royaume-Uni est rompu, ce n’est pas le cas des relations diplomatiques. L’an dernier, Buckingham Palace avait expliqué que la décision de quitter le royaume était un choix « des autorités et de la population de la Barbade ».

Le départ de cet État est une préoccupation pour le Commonwealth. Si ce n’est pas le premier pays des Caraïbes à quitter le royaume, ce ne sera probablement pas le dernier non plus. Après les indépendances dans les années 1960, la Guyane a quitté le giron britannique en 1970, suivie de Trinité-et-Tobago en 1976 et de la Dominique en 1978. Les observateurs pensent que le débat pourrait être de nouveau relancé à propos de la Jamaïque, indépendante depuis 1962 et membre du Commonwealth. En 2012, la Première ministre, Portia Simpson-Miller déclarait dans son discours d’investiture vouloir « couper le cordon avec la couronne britannique » sans que le projet n’ait abouti.

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