«Raciste moi?»
Charles s’en défend vigoureusement. Une accusation problématique pour le futur chef d’un Commonwealth en voie de mutation.


Jamais les membres de la Famille royale britannique n’avaient eu coutume jusqu’à présent de commenter des articles de presse ou des sorties de bouquins sur leur compte… mais cette fois-ci, le prince Charles n’avait pas le choix. Celui qui se prépare à porter la Couronne du Royaume-Uni après sa mère Elizabeth II deviendra dans la foulée le souverain d’une quinzaine d’autres États, tout en prenant la tête du Commonwealth, cette communauté de 54 États dérivée d’anciennes colonies britanniques de toutes les origines et de toutes les couleurs de peau. Des États qui ne toléreraient pas longtemps d’avoir à leur tête une personne qualifiée de raciste… À moins qu’il ne soit contraint de renoncer à ce projet par une opinion publique désastreuse au sein de l’organisation… comme au Royaume-Uni.