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L’affaire du curé d’Uruffe

Un double crime épouvantable dans un petit village de Lorraine, traumatisé de nombreuses années par ce lourd passé…

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Chroniqueur Temps de lecture: 5 min

Il est une heure du matin dans la nuit du 3 au 4 décembre 1956. Depuis plusieurs heures, les 300 habitants d’Uruffe, alertés par le tocsin de l’église, recherchent l’une de leurs paroissiennes qui a disparu, une jeune femme d’à peine 18 ans, enceinte de 8 mois, Régine Faÿs. C’est le curé qui a alerté le maire, M. Arnoud, en début de soirée. Depuis, on la cherche, on l’appelle partout dans les environs du village…

Soudain, le curé, qui dirige les recherches, désigne un fossé rempli de végétation au bord de la petite route déserte et glacée de Pagny-la-Blanche-Côte. Dans la lumière des lampes électriques, une vision d’horreur : Régine est allongée sur le dos, les bras en croix… Elle est morte ! À ses côtés, on découvre le cadavre de son enfant poignardé et défiguré. Il semble que l’assassin se soit acharné sur le visage du fœtus qui a été extrait du ventre de sa mère… L’abbé récite le « De Profondis » et bénit le corps des victimes tandis qu’on alerte les gendarmes…

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