Accueil Actu Soirmag

Cinq fœtus retrouvés au domicile d’une militante anti-avortement aux États-Unis

La militante habitant à Washington DC a été inculpée avant la découverte des fœtus. Le département de la police métropolitaine avait reçu un signalement.

Temps de lecture: 2 min

C’est une découverte stupéfiante qu’a faite la police métropolitaine de Washington DC jeudi après-midi. Après avoir reçu un signalement pour du « matériel à risque biologique potentiel » dans une habitation au sud-est de la ville, la police est en effet tombée sur cinq fœtus.

L’habitante de la maison n’est autre que Lauren Handy, 28 ans et directrice d’un groupe anti-avortement « Progressive Anti-Abortion Uprising ». Un acte d’inculpation avait été rendu le mercredi précédent par un grand jury fédéral, contre neuf personnes dont Lauren Handy. Le groupe se serait rendu dans la capitale pour bloquer l’accès à des centres de santé reproductive, là où peuvent avoir lieu des avortements.

Cependant, la descente dans la maison n’aurait pas de lien avec l’inculpation qui avait eu lieu la veille. Selon les premières informations, les fœtus ont été trouvés dans des sacs et des glacières dans la maison. Lauren Handy avait déclaré que « les gens paniqueraient quand ils entendraient » ce qui se trouvait dans les glacières rapporte la télévision locale WUSA9.

Selon le chef de police, Ashan M. Benedict, il semblerait que les fœtus aient été avortés de façon légale, selon la loi de Washington DC et déclare : « Il ne semble pas y avoir quoi que ce soit de criminel à ce sujet, à l’exception de la façon dont ils sont entrés dans cette maison ». Une enquête est en cours et un médecin légiste a récupéré les fœtus pour analyse.

Lauren Handy était inculpée pour avoir bloqué un centre de santé en se faisant passer pour une possible patiente en octobre 2020. Au moment du rendez-vous, le groupe anti-avortement s’est infiltré dans le centre et a bloqué les accès en s’attachant à des chaises ou en bloquant les portes. Les membres du groupe souhaitaient protester contre le vote annulé qui interdisant les avortements après 20 semaines. Au final, les neuf personnes ont été accusées d’action contre la loi FACE qui interdit d’entraver physiquement ou d’intimider les personnes souhaitant se rendre dans un service de santé reproductive.

Notre sélection vidéo

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une