L’infirmière de la mort
L’affaire a relancé en France, à la fin des années 90, le débat sur la légalisation de l’euthanasie, sur fond de polémiques.
Tout commence par la découverte de « morts suspectes » de plusieurs patients dans un hôpital de la région parisienne. Les soupçons se portent très vite sur une jeune infirmière, Christine Malèvre, sortie en 1995 major de sa promotion à l’école d’infirmières de Mantes-la-Jolie (Yvelines). Elle a 25 ans. Sa mère, nourrice de profession, et son père, contremaître chez Renault, sont fiers de ce succès mérité pour une jeune femme qui a eu une adolescence difficile et des problèmes d’obésité contre lesquels elle se battait depuis l’âge de 5 ans.