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Les profiteroles n’étaient pas un dessert

L’histoire à table de la semaine.

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Journaliste Temps de lecture: 2 min

Les gourmands en ont l’eau à la bouche rien que de contempler cette photo : les profiteroles sont à la pâtisserie ce que la frise est au Parthénon ou le Koh-i-Noor sur la couronne de la reine d’Angleterre : le couronnement sublime d’un chef-d’œuvre. Et comme le joyau peut se porter seul, la profiterole peut se déguster en solo ou bien en savoureuse décoration d’une pièce monumentale du genre gâteau de mariage.

Dire qu’autrefois, la profiterole n’était pas une pâtisserie mais plutôt un contenant, puis un accompagnement des potages et des grosses pièces ! Eh oui, au XVIIe siècle, la profiterole est une sorte de petit pain creux rempli d’un « appareil », c’est-à-dire d’une préparation ou d’un ragoût de champignons (voire de truffes), de ris de veau ou encore de fonds d’artichaut. Bientôt, elle accueille aussi des préparations de gibier à plumes (faisan, perdrix). On les sert également en potage.

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