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Un jeune acteur belge crève l’écran à Cannes dans «Close»

Le dernier film de Lukas Dhont pourrait bien propulser la carrière du jeune acteur de 15 ans, Eden Dambrine.

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Lukas Dhont revient à Cannes avec le film « Close ». Quatre ans après la sortie de « Girl » qui retraçait le quotidien d’une adolescente transgenre passionnée de danse, le réalisateur belge est de retour avec un drame à hauteur d’enfant.

« Close » suit l’histoire de deux jeunes garçons, Léo (Eden Dambrine) et Rémi (Gustav de Waele), lié par une grande amitié. Le film les suit pendant leur enfance insouciante jusqu’à l’entrée au collège. Les deux copains vont faire face aux regards de leurs camarades ; un regard de jugement sur cette amitié perçue comme trop fusionnelle. L’un va tenter de se détacher et chercher à intégrer les codes masculins, tandis que l’autre veut rester proche de son ami.

Dans le rôle de Léo, Eden Dambrine montre une aisance devant la caméra. Il décrit la relation de son personnage ainsi : « Amis depuis toujours, Léo et Rémi sont trop « close » (proches, ndlr) aux yeux des autres, ils vont beaucoup se faire juger, surtout quand Léo va vouloir être dans le groupe des garçons cool ».

« Le destin »

Le jeune acteur confie sa rencontre avec le réalisateur, à l’occasion de la projection du film : « C’était un peu le destin, j’étais dans le train avec des amis quand tout à coup un homme m’a demandé « tu veux faire du cinéma ? ». J’ai dit « oui », et j’ai appelé ma maman ! ».

Anecdote amusante, Eden Dambrine également été danseur à Anvers, comme le personnage de « Girl ». Une chose que Lukas Dhont ne savait pas avant de la choisir. « Eden a un talent énorme, il sait vraiment jouer, c’est un acteur », a déclaré le réalisateur. Il assure également avoir été frappé par « son énergie très forte et son élégance ».

Pour ce deuxième film, Lukas Dhont a pioché dans son enfance : « Enfant et adolescent, j’étais très solitaire, j’avais le sentiment de n’appartenir ni au groupe des filles, ni au groupe des garçons », déclare-t-il avant d’ajouter : « quand les étiquettes arrivent dans la vie (…) j’ai eu le sentiment de perdre des amitiés à cause d’une peur de la physicalité, de la proximité, parce que le regard des autres voulait me donner une étiquette, j’étais vu comme très efféminé ».

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