Horreur médicale
Le 30 octobre 1984, une patiente du CHU de Poitiers meurt sur la table d’opération. L’affaire des médecins poitevins démarre sur fond de rivalités.
Tous les médecins connaissent par cœur cet extrait du serment d’Hippocrate, le texte qui fixe, au nom de l’honneur et de la probité, un cadre moral et éthique pour l’exercice de la médecine : « Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail. Admis à l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qu’il s’y passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira ni à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime… »