Accueil Actu Télé

Le scandale des écoutes illégales

« 1983 : Mitterrand et les écoutes de l’Élysée », 21h50, La Trois.

Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 3 min

Au lendemain de l’attentat de la rue des Rosiers à Paris en 1982, qui provoque la mort de 6 personnes et en blesse 22 autres, le président français François Mitterrand décide de créer une cellule antiterroriste à l’Élysée. L’objectif affiché est de protéger le chef de l’État et d’obtenir des informations sur les auteurs. Mais très vite, les gendarmes engagés dans ce service vont élargir leur champ d’action à des tâches dont l’intérêt général laisse dubitatif. Pendant des années, les écoutes téléphoniques mises en place dans le cadre de la cellule vont tourner à plein régime. Vingt lignes épient sans relâche une centaine de personnalités du Tout-Paris. L’éventail des personnes concernées est impressionnant : des avocats, des journalistes, des acteurs, des écrivains, des adversaires politiques… Les hommes de François Mitterrand écoutent tout entre janvier 1983 et mars 1986 ! Parmi les téléphones les plus espionnés, celui de l’écrivain Jean-Edern Hallier : il était déterminé à révéler l’existence de Mazarine Pingeot, la fille illégitime de François Mitterrand.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en Télé

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs