Une famille contrainte de vivre dans sa voiture à cause de «la maison voisine qui risque de s’effondrer» (vidéo)
Un couple et leur fils de 4 ans craignent pour leur sécurité et se retrouvent à vivre dans leur voiture depuis plusieurs jours.
À Pont-à-Celles, Sophie et son compagnon s’inquiètent pour leur sécurité. En effet, le pignon de la maison voisine, encore en construction, s’est effondré. Si les dégâts sont plutôt contenus, les pompiers sont formels, il y a un risque pour l’habitation de la famille de Sophie. Elle explique à RTL TVI : « Dans la nuit de dimanche à lundi, la pointe de la maison voisine s’est écroulée. Et il y a un risque que le pignon de mon côté s’effondre aussi. Ce n’est pas la première fois que des parties de la maison s’écroulent, mais avant ça ne nous atteignait pas, car c’était plus bas que notre maison ».
Les pompiers et la police ont été dépêchés sur les lieux après l’effondrement. « Les pompiers ont donné l’ordre de quitter les lieux à 3 heures du matin », se souvient Sophie. Le couple a alors décidé de laisser leur fils de 4 ans chez les grands-parents tandis que Sophie et son mari Jérémy, ont dormi dans leur voiture.
Depuis plusieurs jours maintenant, la famille se retrouve dehors, sans même pouvoir récupérer quelques affaires : « On est à la rue, on ne peut rien prendre dans la maison car on ne peut pas du tout rentrer, mise à part avec l’assistance des pompiers mais ils ont aussi du travail et des interventions », ajoute Sophie. L’assurance a pourtant bien accepté de couvrir les frais pour le relogement, mais de façon temporaire.
Sophie déplore la situation au micro de RTL TVI : « Mais ce n’est que 2 ou 3 nuits à l’hôtel. Nous, on veut juste retourner dans notre maison. Là, on est vraiment sans rien. Notre chien doit rester dans le coffre de la voiture, nos chats, ils sont restés chez nous mais ils pleurent à la fenêtre, les pauvres… On n’a plus de vêtements propres, même nos brosses à dents sont à l’intérieur, mes médicaments… Tout ».
La société de construction assure que toutes les mesures de renforcement ont été mises en place. « Nous avons demandé au sous-traitant maçon de faire le nécessaire pour sécuriser encore davantage la situation. Aujourd’hui, la situation est totalement maîtrisée et régularisée. On ne comprend pas pourquoi ils ne dorment pas chez eux », assure pourtant le gestionnaire du chantier.
La commune doit également faire face à la situation mais se retrouve devant deux expertises contraires, « L’expert de l’assurance de la famille dit qu’ils ne peuvent pas rentrer dans la maison. Et l’expert de la société de construction dit qu’il n’y a plus de problème », explique Philippe Knaepen, 1er échevin à la commune de Pont-à-Celles.
Finalement, un expert neutre a été dépêché sur le terrain. Après une dernière vérification, les nouvelles charpentes et renforts sur le chantier suffiront a assurer la stabilité de la maison en construction. La famille va donc pouvoir rentrer chez elle dès aujourd’hui.
