Genesis: vive les papys du rock progressif!
« Genesis : The Last Domino ? », 22h20, Arte.
Ils sont devenus de jeunes septuagénaires et restent les pionniers du rock progressif, courant né à la fin des sixties en surfant sur la vague des Beatles. « Ils », c’est Genesis, groupe n’ayant sorti « que » 14 albums entre 1969 et 1997, mais ayant toujours privilégié la qualité à la quantité. À l’occasion de leur dernière tournée qui s’est achevée au printemps, le documentaire de James Tonkin qui nous est proposé en fin de soirée relate la genèse de cette dernière apparition du trio formé par le chanteur et batteur Phil Collins, le claviériste Anthony Banks et le guitariste Mike Rutherford, formant depuis 1978 et l’album « And Then There Were Three » le noyau dur d’un groupe devenu mythique. Sur scène, le premier nommé chante assis en raison de problèmes d’ossature qui lui interdisent la batterie, dont les baguettes sont maniées avec brio par Nic, le fiston, alors que le « renfort guitare » s’appelle Daryl Stuermer, présent depuis le départ de Steve Hackett en 1977.