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22 ados sont morts mystérieusement dans un bar en Afrique du Sud

Les jeunes ne présentent aucunes blessures visibles et se trouvaient dans un quartier défavorisé de l’East London en Afrique du Sud.

Temps de lecture: 2 min

Ce dimanche 26 juin, 17 adolescents ont été retrouvés morts dans un bar de fortune l’East London, en Afrique du Sud. Cinq autres ont été conduits à l’hôpital et y sont décédés. Le drame est encore très mystérieux pour les enquêteurs. Les jeunes ne présentent pas de traces de blessures.

Ils se trouvaient dans le bar Enyobeni Tavern, un bar de fortune dans le township de Scenery Parka. Dans le coin, les débits de boissons clandestins sont plus ou moins tolérés et sont des points de rendez-vous pour les populations défavorisées des townships. De cette clandestinité, découle un manque de contrôle et dès lors, les mineurs arrivent à avoir accès à de l’alcool.

Des responsables politiques se sont rendus sur place, dont le ministre de la Police nationale, Bheki Cele. Le président, Cyril Ramaphosa actuellement en déplacement en Allemagne, a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a déclaré : « les circonstances dans lesquelles ces jeunes se sont réunis dans un lieu qui, à première vue, n’auraient pas dû être accessibles à des mineurs ».

Des victimes de 13 à 20 ans

C’est surtout l’âge des victimes qui a frappé le ministre de la Police nationale, ce dernier a déclaré : « Ils sont assez jeunes. Quand on vous dit qu’ils ont 13 ans, 14 ans et que vous y allez (à la morgue) et que vous les voyez. Ça casse ». Bheki Cele a ensuite fondu en larmes en sortant de la morgue.

Les circonstances du drame sont encore très floues. Autour de 4 heures du matin une alerte a été donnée. Déjà avant, des jeunes s’étaient précipités dans un bar, déjà plein, provoquant des mouvements de foule. Le propriétaire du bar, Siyakhangela Ndevu s’est rendu sur les lieux vers 1 heure du matin. Il y a été appelé parce qu’il y avait « trop de monde ». Il a déclaré : « Certains voulaient sortir et d’autres… voulaient entrer de force ».

Selon le responsable du gouvernement chargé de la sécurité, la bousculade n’a pas été une cause de décès puisque les victimes ne présentaient « pas de blessures ouvertes visibles ». Le journal local DispatchLive rapporte que « les corps étaient éparpillés, en travers des tables, sur des chaises et au sol ».

Des examens toxicologiques sont en cours.

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