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«Docteur, mon enfant ne parle plus»: le mutisme sélectif de plus en plus présent

Ils sont atteints de «mutisme sélectif»: ces bambins s’expriment à la maison, mais plus ailleurs. Le confinement lié à la crise sanitaire a favorisé l’émergence de ces cas.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

À la maison, Antoine, 6 ans, bavarde volontiers avec ses parents et ses frère et sœur, mais une fois arrivé à l’école, il devient muet comme une carpe. Ses géniteurs s’inquiètent… « Nous avons plusieurs cas comme le sien, d’enfants entre 3 et 6 ans – un âge clé pour le développement du langage – qui ont grandi pendant la période du confinement, entourés presque exclusivement de leurs parents, nous explique Ysaline de Harlez, psychomotricienne au centre EPF à Wavre et Pep’s à Etterbeek. Ils ont été fort couvés durant la crise sanitaire et présentent depuis des problèmes de contact avec les personnes extérieures au nid familial. Pour les aider, nous mettons en place des méthodes d’approche différentes, qui n’utilisent pas nécessairement le langage. On s’assied à côté d’eux, on fait un dessin sur un tableau, on joue… Peu à peu, nous les amenons à prendre confiance et à verbaliser certaines choses. Le jeu, dans un espace où ne s’exerce pas la pression de l’école, où on les accueille tels qu’ils sont, est un véritable outil de déblocage. »

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