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Fait divers: la tuerie de Chevaline, un puzzle sans fin

Il y a 10 ans, un tireur précis et déterminé abattait quatre individus sur le parking d’une route forestière de Haute-Savoie. Dans ce dossier aux mille ramifications, la vérité n’a pas encore éclaté.

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Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 6 min

Un carnage. Impossible de faire l’impasse sur ce mot brutal, il est celui qui décrit au mieux la découverte de William Brett Martin, vététiste amateur, lorsqu’il est arrivé au niveau du petit parking du Martinet, qui sert de halte le long de la montée de la Combe d’Ire. Cette petite route, isolée et « dangereuse », n’est empruntée que par les gens du coin et les randonneurs. Truffée de nids-de-poule, elle s’enfonce dans un massif forestier de Haute-Savoie, sur le territoire de la commune de Chevaline. Le 5 septembre 2012, le Britannique William Brett Martin lâche son vélo vers 15h40. Au sol gît un autre cycliste, sans vie : Sylvain Mollier, qui habite à vingt kilomètres de là. Quelques mètres plus loin, un break BMW au moteur allumé. Les vitres sont criblées de balles.

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