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«Tori et Lokita»: les Frères Dardenne posent leur regard sur deux jeunes migrants

« Tori et Lokita » s’arrête sur l’histoire d’une amitié indestructible entre deux jeunes naufragés de la politique d’asile.

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Temps de lecture: 3 min

Vous êtes-vous inspiré d’un fait divers spécifique pour écrire « Tori et Lokita » ?

Luc Dardenne : Non, comme vous, on entend parler aux informations de disparition de jeunes migrants, de leur implication dans certains réseaux. Leur solitude nous a servi de porte d’entrée vers le récit. Dans leur situation, on est sans famille, sans amis. On rencontre des gens, mais peut-on leur faire confiance ? Or la famille et la migration sont très liées. On survit grâce à sa famille, ne fût-ce que pour manger, apprendre la langue, etc. Là où la fiction commence, c’est quand on a pensé à raconter l’histoire d’une amitié. On la voit comme un territoire, le leur, à eux deux, pour survivre, pour vivre de bons moments. En même temps, on voulait que notre film comporte une part de dénonciation d’une situation existant en Belgique, en Europe et au-delà.

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