Précompte immobilier en forte hausse
Les propriétaires passent à la caisse en 2023, à cause d’une indexation record des revenus cadastraux. Explications.


C’est une taxe de base dans la vie de nombreux Belges : le précompte immobilier. Que vous mettiez en location ou que vous occupiez vous-même votre maison ou votre appartement, c’est le même tarif : chaque propriétaire doit payer une taxe, appelée précompte immobilier (PRI), laquelle est calculée sur la base du revenu cadastral (RC). Ce RC est un revenu fictif (peu importe si vous louez réellement ou non votre bien), qui correspond au revenu annuel moyen net qu’un immeuble procurerait à son propriétaire. L’administration fédérale fixe le montant. Et celui-ci sert de base pour le calcul du précompte immobilier, un impôt à payer annuellement. Le PRI est un impôt régional. Les Régions traitent et perçoivent directement le PRI des biens situés sur leur territoire, en sachant que chaque commune a le droit d’y ajouter des centimes additionnels. La mauvaise nouvelle de ce début d’année ? Le revenu cadastral sera, comme chaque année, indexé, sur la base d’un coefficient lié à l’indice des prix à la consommation.