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Laure Calamy: «Avec ce film, je raconte la génération de ma mère»

Laure Calamy se politise dans « Annie colère », un an avant la loi Veil dépénalisant l’avortement.

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Le film suit les femmes du MLAC ( Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception), un réseau de citoyennes ayant permis à la loi Veil d’exister en 1974. Qu’avez-vous appris en acceptant le rôle d’Annie ?

J’ai appris que les héroïnes et les héros étaient partout autour de nous. Quand j’ai étudié la loi Veil à l’école, ma mère a été outrée. On nous présentait Simone Veil comme une personnalité ayant tout décidé seule. Alors qu’il y avait eu une telle pression au sein de la population que Giscard ne pouvait pas faire autrement que de proposer l’adoption de cette loi. Ce qui me touche aussi avec « Annie colère », c’est de pouvoir raconter la génération de ma mère, qui a encore connu cette épée de Damoclès. Les femmes ne pouvaient pas vivre leur sexualité librement.

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