Fermeture des magasins Inno: «C’est une institution»
La perspective de la revente des grands magasins Inno en Belgique a fait remonter ses souvenirs. Chantal Henne, une vendeuse modèle qui a traversé les époques, raconte sa passion pour l’enseigne.


Ce 4 octobre 1972, Chantal Henne n’est pas près de l’oublier. C’est ce jour-là que la jeune fille de 16 ans qu’elle est alors signe son premier contrat d’emploi dans les bureaux d’Inno-BM. Elle l’ignore encore, mais l’enseigne fera d’elle une vendeuse au long cours qui chérira son métier plus que tout. Cinquante ans plus tard, la trépidante sexagénaire preste en effet encore une journée par semaine, en tant que démonstratrice pour la marque « White Stuff », à l’Inno de l’avenue Louise. Dans ses souvenirs, les années 70 et 80 restent marquées à tout jamais… « C’était vraiment une période dorée, se souvient-elle. Les vitrines étaient phénoménales, notamment en période de Saint-Nicolas et de Noël. Les jouets s’animaient et “les provinciaux”, comme on les appelait alors, venaient de loin pour les admirer. On adorait les voir affluer ! »