Marie Gillain: «Les moments de recul sont très constructeurs»
À l’affiche de trois films en ce début d’année, sur les planches parisiennes jusqu’au début de l’été, Marie Gillain revient sur tous les fronts. L’occasion de faire le point sur trente ans de carrière.

Vous enchaînez les films, « Les cadors », « Quand tu seras grand » et « Les choses simples ». Qu’est-ce qui vous a séduite dans l’histoire des « Choses simples » ?
La relation qui se tisse entre les personnages de Lambert Wilson et Grégory Gadebois. Le premier est hyperactif et au bord du burn out, et le second bien plus serein mais en manque de lien social. Et puis, ce personnage de Camille, que j’interprète. On la voit certes de façon ponctuelle, mais elle a une belle présence et va créer un lien entre ces deux hommes. C’est un film qui invite à prendre un peu de hauteur, à souffler et se poser les questions fondamentales de nos liens avec notre entourage.