Le blues des vétos connaît une croissance inquiétante
Le risque de suicide chez les vétérinaires est trois fois plus élevé que dans la population. Un jeune sur trois quitte la profession dans les trois ans.

« Nous avons à disposition les produits nécessaires pour l’euthanasie… Quand on pratique cet acte, on le fait dans l’intérêt de l’animal pour lui éviter l’agonie. On le voit alors s’endormir paisiblement. C’est un acte d’empathie et d’amour. Donc, quand le vétérinaire va mal, il peut se dire “pourquoi ne ferais-je pas cet acte d’empathie vis-à-vis de moi ?” Le professionnel qui s’euthanasie lui-même le fait de manière à ce que cela se fasse proprement et en douceur… »