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Retour sur l’affaire Marcel Barbeault

Les enquêteurs de la police judiciaire l’avaient surnommé « le tueur de l’ombre » car il agissait toujours de nuit.

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Chroniqueur Temps de lecture: 7 min

Pendant près de 8 ans, il a provoqué une véritable psychose dans le département de l’Oise. Les salons de coiffure de la région étaient pris d’assaut par des jeunes femmes qui voulaient se teindre en blondes, car la rumeur disait que toutes ses victimes étaient des brunes !

Tout a commencé au soir du vendredi 10 janvier 1969. Ce soir-là, Françoise Lecron prépare le repas dans la cuisine de sa maison de Nogent-sur-Oise, située tout près de la voie de chemin de fer Paris-Amiens. Soudain, elle entend un grand bruit et ressent aussitôt une violente douleur à l’épaule avant de s’écrouler à terre. Elle vient d’être touchée par une balle de carabine tirée à travers la fenêtre de son pavillon. Légèrement blessée, elle n’a pas eu le temps de voir son agresseur.

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