La Russie peut-elle perdre?
L’édito de Benoît Franchimont.


Il y a un an, on ne donnait pas cher de la peau de l’Ukraine, attaquée par l’ours russe. Aujourd’hui, la victoire des troupes de Poutine semble de moins en moins évidente. Mais le tsar russe est-il prêt à perdre ? Rien n’est moins sûr. Un constat d’abord : pour ce que l’on en sait (et la nuance est importante), aucune forme de pourparlers ne semble à l’œuvre pour l’instant. La Chine, ou la Turquie, pourrait jouer ce rôle d’intermédiaire, mais aucune des deux parties ne s’engagerait dans cette voie tant la situation militaire sur le terrain est mouvante. Et complètement incertaine.