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Des collages anti-IVG sur des Vélib’ de Paris créent la polémique

Le collectif « Les Survivants » a mis en place une campagne anti-avortement sur les Vélib’ de Paris, dans la nuit de mercredi à jeudi.

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Ce matin, à Paris, les utilisateurs des Vélib’ ont été étonnés de découvrir une drôle de campagne sur les vélos en libre-service. À l’arrière des deux-roues, des messages ont été collés sur les garde-boue. « Et si vous l’aviez laissé vivre ? » peut-on lire au-dessus d’un dessin d’un fœtus qui grandit pour devenir un joyeux cycliste.

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Sur Twitter, l’acte crée la polémique. « Et si vous lâchiez nos utérus (et nos velib) ? », demande l’une des internautes.

La page Twitter « Vélib’ » a, quant à elle, tenu à réagir : « Le Syndicat Autolib Vélib Métropole et Smovengo prestataire de Velib’ condamnent avec la plus grande fermeté la pose sauvage sur les Velib’ d’autocollants intervenue dans la nuit de mercredi 24 à jeudi 25 mai 2023. »

Un droit fondamental

Le collectif pro-life « Les Survivants » est l’auteur de cette action. Via un communiqué posté sur leur site internet, les représentants du groupe expliquent : « Donnons à tout enfant à naître sa chance d’être heureux : devant la complexité d’une situation, attaquons-nous aux déterminismes. Laissons-le tenter l’aventure de la vie ! Jeunes révoltés face aux souffrances et injustices provoquées par l’avortement, les Survivants ne vont pas se taire. » Ils poursuivent : « Chaque vie vaut la peine d’être vécue. À l’heure où une proposition de loi vise à inscrire l’avortement dans la Constitution, les Survivants ont décidé d’agir au nom de tous ceux qui nous manquent. Nous ne tolérerons pas une norme suprême dichotomique où l’avortement, au même titre que le droit à la vie deviendrait un droit fondamental. »

Une plainte de Vélib’ va être déposée et la maire de Paris, Anne Hidalgo assure qu’elle va « prendre toutes les mesures pour que cela ne se reproduise pas ».

Face à ces collages, plusieurs élus français ont rappelé l’importance du droit à l’avortement. Le ministre de la santé, François Braun, a précisé : « Nous inscrirons ce droit fondamental dans la constitution. »

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