L’exode de mai 1940: exode avec la FN de Herstal
Les terribles journées d’exode de mai 40. Des gens de tous âges, de toutes les conditions sociales, religieuses, politiques, vécurent une aventure « sortant de l’ordinaire ». Voici leur(s) histoire(s).

J’avais 7 ans et, le 10 mai 1940, je ne me suis d’abord rendu compte de rien. La guerre était là, mais moi, je ne le savais pas ! J’ai commencé à me douter de quelque chose quand j’ai vu tout le monde s’agiter. Ce qui a fini par me faire comprendre la gravité de la situation, c’est le fait de voir arriver mon oncle Carl, à cheval, depuis la caserne Fonck où il était cantonné (il était colonel, je crois, à l’époque). Il possédait une voiture – une Opel décapotable – et venait nous dire de prendre son véhicule pour évacuer. Il disait que s’il la laissait ici, les Allemands risquaient de s’en emparer.