Petite histoire pigmentée des couleurs: le vert de Paris, la couleur meurtrière
De nombreux artistes mais également des ouvriers ont souffert du poison contenu dans un pigment bien particulier.

Chaque artiste, dit-on, distille dans son œuvre une part – infime parfois – de lui. Acte de résilience ou cathartique, créer est alors vital. Parfois, au détriment de sa santé. Sur un bon nombre des grands génies des siècles passés a été collée l’étiquette d’« écorché vif ». Certains, pour mettre le point final au chef-d’œuvre de toute une vie, ont sacrifié leur santé. Cependant, les raisons peuvent dans quelques cas être totalement pragmatiques, comme l’utilisation d’un matériau hautement toxique. Cézanne, Van Gogh ou encore Monet en sont les exemples les plus frappants…