Le combat de l’abbé Pierre à l’écran
Un biopic sur le fondateur d’Emmaüs nous rappelle la croisade contre la précarité menée par ce drôle de petit bonhomme en soutane, qui n’a pas hésité à bousculer les bonnes consciences. Dans le rôle-titre, Benjamin Lavernhe.

Au-delà des coups de gueule d’un abbé qui a voué son existence aux plus faibles, le film de Frédéric Tellier s’attache surtout à dévoiler les pans les moins connus de sa vie, soulignant ainsi la force de liberté qui a guidé son sens civique, plus encore que sa foi. Les origines bourgeoises, le passage par le rigoureux ordre des Capucins, les actes de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et l’alliance inébranlable avec son alliée Lucie Coutaz jusqu’à la fin de sa vie, tout y est brossé. Benjamin Lavernhe nous parle de ce rôle bouleversant, un engagement qui va bien au-delà du cinéma.
L’affiche du film représente l’abbé Pierre entouré de mains cherchant à le toucher. Pourquoi ?