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À la télé ce soir: un film pour lequel il faut… des mouchoirs ou une palme d’or de 1963 qui n’a pas pris une ride

Voici notre sélection de ce lundi 23 octobre. À ne pas manquer.

Temps de lecture: 2 min

Ce soir, le choix va s’avérer extrêmement difficile. Entre deux chefs-d’œuvre. L’un date de 2001. L’autre lui rend quasiment 40 ans puisqu’il est sorti en 1963.

Le premier est de Steven Spielberg. Un projet d’adaptation par Stanley Kubrick d’une nouvelle du grand auteur de science-fiction britannique Brian Adliss est à la base de ce conte fantastique qui tient autant d’« E.T. » que du « Pinocchio » de Carlo Collodi. La mise en images est superbe et la prestation du jeune Haley Joel Osment hallucinante. Mais… préparez vos mouchoirs !

Le second est du très grand Luchino Visconti. Palme d’or à Cannes en 1963, la somptueuse adaptation de l’unique roman, d’ailleurs posthume, du prince Giuseppe Tomasi di Lampedusa représente un tournant radical dans l’oeuvre du cinéaste milanais qui tournait le dos aux derniers effluves du néo-réalisme pour verser dans la nostalgie de son propre passé d’aristo, à travers le personnage joué par Burt Lancaster. Un film génialissime avec le jeune Delon ou Claudia Cardinale. Tous deux crèvent l’écran.

AI, Intelligence artificielle, à 20h50 sur Arte

Le strict contrôle des naissances sur Terre a nécessité le développement de robots à l’aspect humain, les « mécas ». L’un d’eux, David, tout juste mis au point, est capable d’éprouver des sentiments. Il est adopté par Henry et Monica. Spielberg signe une sorte de mélodrame d’anticipation, où les effets spéciaux ont tendance, néanmoins, à voler la vedette aux acteurs.

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Le Guépard, à 20h55 sur France 5

En 1860, Garibaldi débarque en Sicile pour renverser les Bourbons. Tancrède, neveu du prince Salina et jeune homme ambitieux, se bat aux côtés des républicains. Derrière Claudia Cardinale et Alain Delon, on reconnaît notamment deux futures stars du western spaghetti, Giuliano Gemma et Mario Girotti qui n’avait pas encore adopté le pseudo de Terence Hill.

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