Accueil Actu Télé

Un médecin légiste français a pu analyser le crâne présumé d’Adolf Hitler (vidéos)

Philippe Charlier a pu analyser le crâne et les mâchoires d’Adolf Hitler, conservés en Russie. Une analyse qui lui permet de mettre fin à de nombreuses théories complotistes. Un reportage à découvrir ce mardi 20 mars sur France 2.

Temps de lecture: 3 min

L’enquête a duré plus de deux ans. Le but du reporter Jean-Christophe Briscard : trouver le corps d’Adolf Hitler et mettre fin aux fumeuses théories complotistes qui pullulent à ce sujet depuis plus de 70 ans. Il faut dire qu’aucune photo du cadavre n’atteste du décès du Fürher.

Du coup, le documentariste français a suivi de nombreuses pistes, jusqu’à atterrir dans les documents secrets de Moscou. Il est notamment tombé sur un morceau de crâne et des fragments de mâchoire ayant appartenu à Adolf Hitler. C’est alors que le médecin légiste français Philippe Charlier est entré en jeu. Le tout donne un passionnant documentaire, « Le Mystère de la mort d’Hitler », diffusé ce mardi 20 mars en deuxième partie de soirée – à 23h25 – sur France 2 à l’occasion de l’émission « Infrarouge ».

Un crâne conservé dans une boîte à disquette

Philippe Charlier a ainsi pu analyser une partie de la dépouille du Fürher. « Pour Moscou, découvrir que les restes d’Hitler conservés depuis toutes ces années n’étaient pas les vrais aurait été une catastrophe. Mais ils y étaient prêts. Tant pis, la vérité historique doit sortir », explique-t-il sur Europe 1. Ce travail d’enquête a déjà donné lieu à un livre « La Mort d’Hitler », sorti le 7 mars.

Voir la vidéo sur mobile

Au micro de Philippe Vandel, dans Village Médias, le médecin légiste qui a pu consulter un morceau de crâne d’Hitler conservé dans une boîte à disquette remet en cause les conclusions d’un archéologue américain qui établissait que le crâne appartenait en réalité à une jeune femme. « Sur le plan anthropologique, ça ne tient absolument pas. En faisant un diagnostic de sexe sur un crâne, on a 55 % de chances de trouver le bon sexe. C’est à peine mieux que le hasard », explique Philippe Charlier qui, lui, s’est surtout concentré sur la dentition pour établir une correspondance avérée avec le Fürher.

Aucun doute permis ?

Mais le duo ne s’est pas arrêté là. Les analyses menées permettent aussi de renforcer la thèse du suicide. Et pour cause, le crâne du dictateur allemande présente « un orifice de sortie de balle d’arme à feu au niveau pariétal gauche. On n’a pas d’orifice d’entrée. Ça peut être un tir par le dessous de la bouche, ou sur la partie droite du crâne au niveau temporal ».

Encore fallait-il prouver que la dépouille appartenait bien à Hitler. Pour Philippe Charlier, le doute n’est plus permis. Et ce grâce aux mâchoires qui ont pu être comparées à des données historiques. En effet, à 56 ans, Adolf Hitler souffrait de parodontopathie et n’avait plus que cinq dents en état. « On l’a d’abord identifié par ses prothèses dentaires, qui sont extrêmement spécifiques, avec des formes complètement abracadabrantesques. On a une correspondance anatomique et technologique parfaite » assure Philippe Charlier. Exit les théories complotistes. La vérité sur la mort d’Adolf Hitler est désormais connue.

Voir la vidéo sur mobile

Notre sélection vidéo

Aussi en Télé

Voir plus d'articles

À la Une