Vous souvenez-vous de Galaswinda? Le village du film «Les Bronzés» meurt à petit feu
« Viens nous voir à Galaswinda, darladirlada »… Quarante ans après la sortie du film cultissime « Les Bronzés », le Club Med ivoirien n’est plus. Et le village auquel il était rattaché survit difficilement.
En 1978, le Club Med d’Assouindé – une station balnéaire à l’Est de la Côte d’Ivoire – faisait recette. Un lieu de villégiature privilégié par de nombreux touristes. D’autant plus qu’il avait reçu une publicité monstre puisque c’est là qu’avait été tourné le film « Les Bronzés ». Rappelez-vous, c’était ce village-vacances dans lequel Jean-Claude Dusse, Gigi, Bernard ou Nathalie se la coulaient douce. Ils profitaient tranquillement de la vie sur le sable chaud de l’Afrique et barbotaient dans la piscine du club.
« C’est en ruine »
En quarante ans, le paysage a bien changé, comme le note franceinfo. Le sable a reculé : la mer a avancé d’environ 300 mètres en quelques décennies. Résultat, la piscine est désormais recouverte de sable. Les cocotiers ont été avalés par l’océan. Les déchets font office de décoration. Le Club Med, lui, a fermé ses portes en 2005. La faute aux crises politiques à répétition avancent nos confrères, mais aussi à l’avancée des eaux. Thomas Touma, ancien animateur, s’en explique au micro de franceinfo :
« C’est en ruine, il n’y a plus rien, constate-t-il. La piscine s’est remplie de sable et d’eau de mer avec les différentes marées. Là-bas, il y a encore le ponton où les acteurs jetaient de l’eau sur les passants ».
Précarité
Le village, lui, survit. Et ce même si le Club Med qui lui était rattaché permettait à de nombreux Ivoiriens de travailler : « Depuis la fermeture, beaucoup de personnes sont parties au chômage et n’ont pas retrouvé de boulot. Des centaines de personnes étaient employées ici. Et il n’y a plus aucun touriste », regrette l’ancien G.O. Franceinfo annonce par ailleurs qu’un projet de rénovation du Club Med se met en place. Exit le village-vacances, place à des maisons de location. Pas sûr que les Bronzés y trouvent encore leur compte.
