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La malédiction de la momie: un mythe tenace (photos)

Toutânkhamon est à Paris pour quelques mois, ravivant la rumeur d’une damnation lancée contre les profanateurs de sa tombe.

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Journaliste Temps de lecture: 8 min

Une inscription avait mis les archéologues en garde : « Je suis celui qui refoule les voleurs de la tombe grâce aux flammes du désert. Je suis le protecteur du tombeau de Toutânkhamon ». Mais en ce mois de novembre 1922, quand ils descendirent dans le caveau, ni l’archéologue Howard Carter, ni son mécène, Lord Carnarvon, ne prirent garde aux menaces. Comment croire à de telles injonctions magiques ? Et comment résister à l’attrait d’un possible trésor ?

Cela faisait des années – depuis 1915 – que les deux hommes menaient des fouilles dans la vallée des Rois en face de Louksor et y cherchaient la tombe d’un jeune pharaon oublié. Carter, en chercheur aguerri, avait récolté des indices qui lui faisaient croire qu’un certain Toutânkhamon y avait été enterré. En 1917, il avait même découvert des jarres et sceaux marqués à son nom. Mais depuis lors, il ne trouvait plus rien, il fouillait en vain.

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