Leaving Neverland : un biographe affirme que l’un des témoignages est faux
Mike Smallcombe, le biographe de Michael Jackson affirme avec certitude que James Safechuck, l’un des accusateurs, a menti.
« Leaving Neverland » est un documentaire qu’il n’est même plus nécessaire de présenter tant il a fait parler de lui ces derniers temps. Toutefois, pour les rares personnes qui n’en auraient pas entendu parler, voici une rapide explication : « Leaving Neverland », c’est le documentaire du réalisateur Dan Reed dans lequel deux personnes interviennent, Wade Robson et James Safechuck. Âgés respectivement de 36 et de 41 ans, ces deux hommes affirment avoir été abusés sexuellement par Michael Jackson lorsqu’ils n’étaient encore que des petits garçons.
Afin d’égayer leur propos, les deux accusateurs apportent des preuves que le réalisateur dit avoir vérifié pendant deux ans au moins :« J’ai fait une vraie enquête, j’ai même interviewé des policiers et des enquêteurs », avait-il confié au Parisien.
Mais lorsque le documentaire est diffusé, un nombre incalculable de fans scandent leur colère sur les réseaux sociaux. Pour les uns, ce documentaire est truffé de fautes, pour les autres c’est la remise en cause.
Mike Smallcombe est le biographe du roi de la pop. Lui aussi a visionné le documentaire et selon ses informations, l’émission est effectivement fausse. Un des accusateurs aurait menti. Il s’agit de James Safechuck qui a avoué haut et fort avoir été violé par Michael Jackson dans la gare du ranch du chanteur jusqu’à ses 14 ans, en 1992. Petit problème, la gare du ranch n’existait pas à cette époque. Aidé d’une autorisation de construction, le biographe peut affirmer avec certitude que les fondations de cette gare n’ont débuté qu’en 1994.
Suite à cela, Dans Reed a admis que cet élément pouvait être faux mais qu’il ne remettait pas en doute toute la véracité du témoignage de James : « Il était présent à Neverland pendant et après la construction de la gare. James Safechuck a pris des photos de cette gare, dont j’ai vérifié l’authenticité. Cela n’impacte pas son témoignage, preuve que Michael Jackson a commis ces agressions sexuelles de multiples fois, dans de multiples endroits », affirme-t-il.
