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Donald Trump dans une étude sexo…

Il y a quelques années, celui qui n’était pas encore président des États-Unis se retrouvait impliqué – bien malgré lui – dans une étude sur le désir féminin…

Journaliste Temps de lecture: 2 min

Accepteriez-vous de coucher avec Johnny Depp ? Brad Pitt ? Donald Trump ? Vous êtes sur une plage de sable fin et vous sirotez un cocktail quand vous vous rendez compte que non loin de vous se trouve le beau Johnny Depp. Ou le séduisant Brad Pitt. Ou l’homme d’affaires et milliardaire Donald Trump. Il vous a remarquée, se lève et vous propose de passer la nuit avec lui…

Ce scénario – de rêve ou de cauchemar – a été proposé à 100 étudiantes non pour tester le sex-appeal de ces trois personnalités masculines mais comprendre le désir féminin. En février 2011, la psy américaine de l’université du Michigan, Terry Conley voulait en effet savoir si les filles étaient partantes pour une aventure d’un soir. Et les résultats de l’étude publiée dans « Journal of personality and social psychology » furent sans appel : les femmes étaient immédiatement partantes pour coucher avec Johnny Depp ou Brad Pitt et leurs réactions étaient tout aussi immédiates pour dire « non » à Donald Trump !

Un désir conditionné par les plaisirs attendus

Peut-être ne serez-vous pas surpris par les réponses. Pourtant elles vont à l’encontre des conceptions traditionnelles qui voient les femmes comme moins sexuées et moins partantes pour les « one shot » tant elles ont besoin de temps et de confiance pour vivre une relation sexuelle. Avant cette étude intitulée « Caractéristiques perçues de la personnalité du solliciteur et différences de genre dans l’acceptation des offres sexuelles occasionnelles » de la psychologue américaine, bien des travaux avaient montré que si les hommes étaient partants pour une partie de jambes en l’air sans lendemain, les femmes ne l’étaient pas. Ceux de Clark et Hatfield de 1989 en particulier avaient fait grand bruit dans les milieux psy et sexo car ils concluaient que les femmes n’étaient même jamais d’accord et refusaient toujours de telles relations. Aux sollicitations qui leur étaient faites, 100 % des femmes avaient dit non contre 25 à 31 % des hommes. Et l’étude de Terry Conley fragilisait ces visions traditionnelles, simplement en changeant le profil des demandeurs. La psy démontrait ainsi que les refus des femmes étaient moins liés à leur genre qu’au profil des personnes qui faisaient la demande et à l’anticipation des plaisirs partagés. Et ce fut fait aux dépens de ce cher Trump qui suscita une répulsion aussi immédiate que systématique et généralisée…

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