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Pas évident pour Miss Belgique 2018 de décrocher le job de ses rêves

Même pour une Miss Belgique, ce n’est pas facile de trouver un travail dans le secteur de ses rêves.

Temps de lecture: 2 min

Et non, ce n’est pas parce qu’on a porté la couronne de la plus belle femme du royaume que l’on bénéficie d’avantages sur le marché de l’emploi. Angeline Flor Pua, élue Miss Belgique en janvier 2018, est ainsi toujours à la recherche d’un job, presque huit mois après la fin de son règne.

La jeune femme de 22 ans, qui rêve de devenir pilote de ligne, explique à nos confrères de Het Laatste Nieuws comme il est difficile de trouver un emploi, notamment dans son domaine : « Les compagnies choisissent, et c’est logique, les meilleurs. Ne vous imaginez pas qu’avoir été Miss Belgique me donne une longueur d’avance . Je suis toujours en pleine phase de candidatures. Et je révise ma théorie constamment, car chaque candidature implique un test. Mes connaissances doivent rester à jour ».

Des études très coûteuses

Au moment où elle a été élue, en janvier 2018, Angeline Flor Pua était encore étudiante, en cinquième année de sa formation d’aviation. La jeune brune d’origine philippine avait d’ailleurs bénéficié d’un aménagement de son emploi du temps de Miss pour pouvoir continuer ses études sans problème. Car il faut savoir qu’elle a contracté un prêt de 80 000 euros afin de payer sa formation, qui coûte 100 000 euros au total. Une somme qui a obligé Miss Belgique 2018 à enchaîner les petits jobs durant ses cinq années d’étude. Ses parents, qui l’ont toujours soutenue, ont même revendu leur appartement pour l’aider à réaliser son rêve.

« Je savais d’avance que cela serait difficile de trouver un job en tant que pilote, mais cela ne m’a jamais freinée. J’ai des amis pilotes qui ont mis un an à trouver leur emploi. Seulement un diplômé sur cinq travaille vraiment après ses études. Mais je ne laisserai jamais tomber mon rêve de piloter », a-t-elle expliqué, toujours optimiste.

En attendant, Angeline Flor Pua ne reste pas sans rien faire (« Ce n’est pas mon truc ») et enchaîne les shootings photo et les défilés, pour tenter de combler ses dettes.

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