«Monsieur le président, je vous engueule», dans une lettre pour la cause animale, Brigitte Bardot étrille Emmanuel Macron
L’activiste empresse le chef de l’État français de prendre des décisions fortes pour le bien de la cause animale. Et elle n’y va vraiment pas avec le dos de la cuillère.
Brigitte Bardot est remontée. Par le biais de sa fondation, l’actrice française a diffusé un communiqué à l’attention du président américain. Elle lui reproche de n’avoir pas suffisamment agi pour la cause animale : « Monsieur le président, je vous engueule. Je vous engueule de n’avoir aucune envergure, de mépriser toutes les faiblesses, toutes les souffrances humaines et animales, de n’avoir aucune empathie, aucune compassion, aucune sensibilité, aucune humanité ».
« On en a marre des bla bla bla »
En juillet 2018, Brigitte Bardot avait rencontré Emmanuel Macron. Elle avait alors fait des demandes très précises au président : l’abolition de l’hippophagie, soit l’usage alimentaire de la viande de cheval. Mais aussi la fin des élevages intensifs de poules pondeuses ou encore celle des égorgements rituels sans étourdissement, encore en cours dans les abattoirs français, comme le détaille Le Point. À ce propos, elle interpelle directement le président de l’Hexagone :
« Vous étiez bouleversé d’apprendre que de telles tortures existaient encore et se pratiquaient quotidiennement. Vous deviez nous donner réponse en décembre 2018, j’attends toujours… Monsieur le président, on en a marre des bla bla bla, des débats stériles, passez aux actes ! »
« Vous ne croyez pas que je mérite une réponse »
Brigitte Bardot reproche également au gouvernement français sa proximité avec les chasseurs, qui ont obtenu récemment une baisse de leur cotisation annuelle. « Puisque seuls les chasseurs, ces tueurs, ces assassins d’animaux trouvent grâce et soutien, je vous associe à eux, qui se ressemble s’assemble ! », écrit l’ex-égérie devenue fer-de-lance française de la lutte pour le bien-être animal. « Depuis votre élection, tout n’est que sang et violence ! », rajoute celle qui a souvent affiché son soutien aux gilets jaunes, quitte, comme le note Le Point, à tomber ici quelque peu « dans la caricature et l’exagération ».
Elle rajoute : « J’ai 85 ans et depuis 47 ans, je ne cesse de hurler, de gueuler, de supplier pour qu’enfin, en France, il y ait une amélioration de la condition animale dans tous les domaines. Vous ne croyez pas que je mérite une réponse, la moindre considération de votre part ? » Pas sûr que l’Élysée donne suite à ce courrier, tant les crises à traverser sont d’ampleur actuellement pour le gouvernement.
